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Interdiction de se voiler le visage

L’interdiction de se voiler le visage sur la place publique répond à un problème grandissant dans nos rues. Que ce soit dans le cadre de violences urbaines ou pour des raisons culturelles, étrangères à notre société, le nombre de visages couverts augmente sur la place publique.

Or, il est de tradition, dans notre pays de se parler face à face, les yeux dans les yeux, afin de révéler à l’autre son identité en le confrontant à visage découvert.

De plus, tolérer des visages couverts représente d’abord un problème de sécurité.

La Burqa, en particulier, peut servir – comme ce fut déjà souvent le cas au moyen orient – à des visées terroristes.

Nombre de terroristes ont utilisé la Burqa pour se faire exploser au milieu d’une foule ou pour introduire secrètement des armes dans certains lieux.

D’autre part, les visages masqués des casseurs du black block et autres mouvements violents, souvent d’extrême gauche, rendent une identification très difficile et permettent aux auteurs d’actes criminels d’éviter toute identification et par là-même une sanction.

J’ai moi-même été confronté aux hooligans bâlois lors de la dernière finale de la coupe Suisse. Frapper des femmes, des hommes au sol et des vieillards, à visage couvert, ajoute la lâcheté à l’ignominie.

Interdire les visages couverts, c’est contraindre les gens à prendre leurs responsabilités et d’assumer leurs actes.

Ne rien faire, c’est accepter l’intolérable, c’est faire le lit de la barbarie.

Une autre raison qui parle pour notre initiative est le refus d’importer chez nous des mœurs qui cherchent à maintenir les femmes dans l’ignorance et la servilité.

Les femmes grillagées sont la preuve vivante d’une inégalité crasse, d’une soumission de la femme à l’homme en raison d’un dogme patriarcal suranné et impitoyable. Libérer son visage, c’est libérer sa tête, c’est sortir du syndrome de Stockholm qui maintient la femme musulmane dans une position inférieure et empêche les sociétés islamiques de progresser afin d’entrer dans la modernité.

Selon notre Constitution, la liberté confessionnelle peut être restreinte, s’il existe un intérêt prépondérant de la société à le faire. À l’instar de l’interdiction des abattages rituels, ceci est indubitablement le cas pour ce qui est du voile intégral et des masques du Black Block.

Finalement, une législation fédérale dans ce domaine évite le désordre qui règne actuellement en raison des pratiques qui diffèrent d’un canton à l’autre. Il n’est pas sain pour l’Etat de Droit que le voile intégral soit interdit dans un endroit (comme au Tessin) et permis dans d’autres. Dans certains cantons, des initiatives populaires sont en cours, qui ne vont qu’accroître ces disparités. Il vaut donc mieux opter pour un article de loi Confédéral entériné par la majorité du peuple Suisse.

Il en va des Droits de la femme, de notre sécurité, de la cohérence juridique et finalement de l’affirmation de nos valeurs fondamentales.

Berne, 29. septembre 2015
Oskar Freysinger